La progression en ski peut se résumer (vite fait hein !) en 4 étapes :

1. Tu tournes quand tu peux.
2. Tu tournes quand tu veux.
3. Tu tournes quand tu dois.
4. Et enfin, tu ne tournes pas ! 🙂

Ne voulant pas faire le boloss et me casser la main une seconde fois, j’opte pour bosser la troisième étape : tourner quand je dois. Mais il me faut des contraintes naturelles pour m’obliger à tourner les skis : des pentes raides ou des pentes étroites. Et bien, on va essayer de trouver les deux ! Première mise en bouche par le couloir N de la Mamule, 300m en 4.3 avec peu d’exposition.

Couloir N de la Mamule

Départ du parking des troncs avec Anthony et Martin. Dès le début on loupe la trace « officielle » de montée pour nous retrouver ensuite en train de gueniller dans la forêt à faire des grosses traversées sans gagner de dénivelé. Oh joie … Pendant toute la montée une seule pensée nous anime : Pourvu que le couloir ne soit pas encore tracé. Pourvu que le couloir ne soit pas encore tracé … et il ne le fut pas ! Oh joie (et là c’est pas ironique) !

Approche.

Approche.

On finit par retrouver la trace principale juste au moment ou surgit de la forêt derrière nous un groupe de 6. Entendant les discussions au loin nous comprenons qu’ils ont le même objectif que nous. Sans pitié, on embraye la seconde et on fait la trace jusqu’au sommet du couloir pour ne pas se faire voler la première.

Remontée du couloir. Joli boule.

Les descentes du couloir plein de poudre puis de la face ouest et vierge du Mont Charvet ne se décrivent pas. La seule chose que je peux dire c’est que, pour le coup, je n’aurais pas beaucoup travaillé mes virages sautés 😀

Pentes W du Charvet

Pentes W du Charvet